Le 3 mars, Wu Weiren, membre du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) et concepteur en chef du programme d’exploration lunaire du pays, a annoncé lors d’une interview avant l’ouverture de la session annuelle du comité à Beijing que la Chine enverrait une sonde sur Mars en 2020, précisant que le programme consisterait en trois étape : le vol en orbite autour de la planète, l’atterrissage et l’exploration sur la planète.
Selon lui, la mission d’exploration en cours de la face cachée de la Lune se déroule bien, le rover Yutu tenant son cap comme prévu et se dirigeant au nord-ouest de son point d’alunissage, et les données recueillies seront bientôt rendues publiques. Il a également confirmé le lancement de l’expédition de la navette Chang’E V avant la fin de cette année, qui rentrera ensuite sur Terre avec des échantillons trouvés sur la Lune. Si tout se déroule comme prévu, la Chine deviendra le troisième pays au monde ayant réussi à faire rentrer sur Terre des appareils posés sur la Lune après les Etats-Unis et la Russie.
L’exploration de la Lune est une entreprise à haut risque, a affirmé M. Wu, encourageant les jeunes talents à relever des défis et à se consacrer à l’exploration de l’univers, car il s’agit aussi d’une grande cause qui appelle à des efforts infinis pour progresser de génération en génération et qui renferme un grand nombre d’opportunités de développement.